Le danger

Il est vrai qu'on est quelque peu vulnérable : pas de carrosserie, encombrement limité = peu visible. En France, environ 300 cyclistes perdent la vie chaque année, 75% d'entre eux suite à un traumatisme cranien. Pour ma part en 4 ans de vélo j'ai subi un accident sans grande gravité : j'ai été renversé par un conducteur à l'arrêt qui m'a envoyé sa portière à travers le citron. Choqué avec un hématome au bras, j'ai été envoyé à l'hôpital quelques heures.

Depuis j'ai retenu la leçon : j'évite les rue étroites et je prends mes distance avec les voitures en stationnement. Ah j'allais oublié, je porte un casque depuis le début. J'ai tellement entendu d'histoires horribles sur des cyclistes tombés sur la tête, et qui sont devenus des légumes, que je n'oublie jamais cette protection, la seule disponible à vélo.

Bon, lequel je prends ce matin ?

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Il ne faut pas oublier un éclairage correct et des vêtements voyants, surtout l'hiver. Dommage, les filles ont l'air plus nombreuses que les hommes à faire du vélo, mais moins nombreuses à porter le casque : la faute à leur coquetterie sans doute. Indispensable aussi, le rétroviseur très pratique pour repérer les fous du volant qui vous arrivent dessus de trop près. Pour terminer sur une note positive, on bénéficie d'un large champ de vision qui permet d'anticiper de nombreux dangers.

Le vol

Le vélo c'est pratique, mais ça se pique en un rien de temps. Aussi ai-je beaucoup de chance d'avoir :

• un ascenseur dans lequel rentre mon vélo,
• un balcon assez grand pour l'accueillir,
• un patron sympa qui me laisse rentrer le moyen de transport, dans un local protégé des intrusions,
• Pour les autres trajets, j'utilise un vieux clou qu'on ne m'a pas encore volé,
• Un solide "U" vaut mieux qu'un antivol souple.

le vélo qu’on ne volera jamais

La pollution

Impossible d'obtenir un bilan des poumons. La dernière fois que j'en ai parlé à mon médecin, il m'a ri au nez, tout en me recommandant de porter un masque antipollution. Je pense que l'efficacité de ce genre de protections est illusoire : les poussières les plus grosses sont rejetées par l'organisme et les plus fines (merci diesel !) passent au travers et restent collées aux parois des poumons. Mais un cycliste court moins de risque qu'un automobiliste car l'intérieur du véhicule concentre les polluants (idem dans le métro). Le tout est de ne pas forcer pour respirer normalement et de bloquer sa respiration derrière certains véhicules (quelques secondes , c'est possible !). Pour l'instant, aucun problème respiratoire à signaler.

Les odeurs corporelles

C'est vrai qu'au début, j'arrivais au boulot un peu en nage. Prévoir le déodorant pour cette période d'adaptation. Mais après pas de problème, on arrive comme une fleur. Il suffit de doser son effort et ne pas forcer.

Surtout ne pas forcer !

La météo

La pluie, le vent et le froid, le programme est parfois peu encourageant. A Lyon, il ne pleut pas tant que ça et on a pas trop de vent. Par contre les hivers sont parfois rudes. Je pense tout de même que c'est moins dur de pédaler que de piétiner dans le froid à attendre le bus ou de passer dans certains courants d'air du métro. Je m'équipe donc chaudement mais pas excessivement pour ne pas transpirer sous l'effort. Par contre la tête étant plus sensible au froid, il ne faut pas hésiter à bien la couvrir.

Froid moi ? Jamais ! !